Emmanuel Macron avait promis en avril dernier, à l’issue du grand débat national, de ne fermer aucune école à la rentrée. On apprend aujourd’hui que 400 écoles rurales vont disparaître. Les promesses se sont envolées.
Le ministre de l’Education nationale a en effet décidé d’engager une vaste refonte de la carte scolaire qui pousse au regroupement des écoles de village dans des RPC (Regroupements pédagogiques concentrés). Si de nombreuses fermetures sont liées à la décision des maires, au moins 150 le sont du seul fait de l’administration.
Cette décision n’apparait pas justifiée sur le plan de la réussite scolaire, le ministre Blanquer ayant lui-même souligné que les résultats des élèves étaient supérieurs à la moyenne dans les petites écoles de village. Pourquoi prendre le risque d’un moins-disant éducatif ?
Elle l’est encore plus sur le plan social, en décrétant la disparition de services publics de proximité et en rompant le lien fort qui lie l’école à son village.
Le Parti socialiste demande au ministre de l’Education nationale de revenir sur les 150 fermetures administratives et de tenir les promesses d’Emmanuel Macron.
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